Martial Jurdieu

Chercheur, conférencier, coach.

Des outils, en vrac…

Des outils que je conseil pour étudier, travailler, et mieux vivre ! Il n’y a aucun ordre, c’est en vrac.
Cette page et la page “Livres” sont complémentaires.

• Créer le changement.
• Objectif “SMART”.
• Prendre des notes efficaces.

Créer le changement

Pour éviter le flou et concrétiser les choses, il y a selon moi trois niveaux de pensée :

1. Vision (Direction).
2. Stratégie (Organisation).
3. Tactique (Exécution).

A ventiler suivant quatre échelles de temps :

• Long terme : quinquennat, vie, postérité.
• Moyen terme : année, trimestre, mois.
• Court terme : semaine, journée.
• Immédiat : ici et maintenant.

Outils par échelles de temps

Voici quelques outils (parmi de nombreux autres) pour chaque échelle de temps.

Long terme (quinquennat, vie, postérité)

• But (situation prévue = boussole).
• Tableau de bord.
• Visualisation.

Moyen terme (année, trimestre, mois)

• Année : Objectif SMART (but chiffré).
• Trimestre : Faire des listes.
• Mois : Organiser (ressources et contexte).

Court terme (semaine, journée)

• Planifier (moment).
• Liste de tâches : 2+3.

Immédiat (ici et maintenant)

La notion de projet disparait, chaque tâche devient indépendante. Deux paramètres restent :

• Le contexte : environnement et ressources.
• Le moment : date et heure.

Et deux type d’action : ponctuelle (à faire une fois) ou répétitive.

Action ponctuelle :

• Déclenché par le moment ou le contexte.

Action répétitive :
Organisation, de la plus souple à la plus rigide :

• Check-list (ordre aléatoire).
• Séquence (planning souple).
• Rituel (planning rigide).

Outils

Concrétisation d’un but

1. Fixer un objectif “SMART”. Tout objectif qui n’est pas une tâche (action élémentaire réalisable seule) est un projet.
2. Décomposer le projet jusqu’à obtenir des tâches. Pour un projet complexe, décomposer d’abord en sous-projets, autant que nécessaires pour obtenir des projets suffisamment simples.
3. Organiser les tâches en fonction du contexte.

Objectif “SMART”

Cette méthode permet de définir des objectifs clairs et atteignables. Elle s’accorde aussi bien avec un grand projet qu’avec une tâches élémentaire.

Specific (spécifique)

Le but doit être clairement définit : précis et sans équivoque.

Measurable (mesurable)

Vous devez pouvoir mesurer exactement votre progression. Le choix de la métrique (unité et méthode de mesure) est fondamental.

• Adapté à votre but : Km de course, nb de mots à écrire, nb de CVs à envoyer, Euros à économiser…
• Facile à mesurer précisément.

Achievable (atteignable)

La quantité à atteindre doit être :

• Raisonnable : assez pour motiver, pas trop pour ne pas décourager.
• Suffisante pour que l’objectif ait un sens.

Relevant (signifiant)

• Important dans le cadre de votre projet.
• Ecologique : en accord avec vous (pensées, habitudes, capacités) et votre environnement (entourage, contexte socio-culturel, ressources).

Timed (daté)

Une date de fin raisonnable :

• En accord avec vos capacités (internes) et ressources (externes).
• Adapté à la quantité à atteindre.
• Avec une marge, proportionnelle aux aléas prévisibles (par ex. +/- 10%).

Prendre des notes efficaces

Que se soit dans la vie professionnelle, étudiante ou personnelle, pour retenir quelque chose d’une formation, conférence, réunion, lecture, etc. la prise de note s’impose. Pour que vos notes soient de vrais outils révérenciels et non des documents inutiles, la méthode est essentiel. La combinaison harmonieuse de quelques outils simples peut être magique.

Les notes

• Première phase : en “live”.
• Seconde phase : la revue.
• Troisième phase : l’organisation.

Première phase : en “live”

Le texte de la note : pertinent.

• Pratique : Utilisez un grand format permettant de dessiner et rayer, avec de grandes marges pour des notes, de préférence relié pour ne pas égarer ou mélanger les pages. N’utilisez que le recto des pages.
• Concis : Ne recopiez pas le discours, notez ce que vous comprenez avec vos propres mots. Soyez bref, ne gardez que le fond (pas la forme) : les idées, concepts, dates, formules…
• Compact : Utilisez des abréviations qui permettent de gagner du temps et de la place.
• Clair : Utilisez des symboles facilitant le repérage ultérieur des notions, la compréhension et la mémorisation. Utilisez des couleurs pour les exemples, mots-clefs, noms, dates, formules, etc.
• Efficace : ici vous reculez la matière première brut. Ne chez pas à faire du “beau” (rayez les erreurs, lassez des vides), de toute manière vous ferez une fiche ensuite. Nous devez êtres efficace : ne rein rater d’important, et garder du temps pour écouter et comprendre.
• Si vous enregistrez (voir plus bas), notez le chrono pour les choses importantes à ré-écouter, typiquement que vous n’avez pas comprise ou pas eu le temps de noter correctement.

Seconde phase : la revue

La forme de la note : utile.

• Pratique : Recopiez sur un format pratique à manipuler, mais assez grand pour rester lisible, typiquement des fiches cartonnées de taille moyenne. N’utilisez que le recto des fiches. Autre option, un (bon) logiciel, pour moi c’est Scrivener (de Literature & Latte).
• Structuré : Notes “Cornell” (texte + questions + résumé).
• Evident : Sur-lignage ou sous-lignage multi-color : vocabulaire, notions, personnes, etc. Mettez également des symboles dans les marges.
• Lisible : Numérotez dans la marge, la structure du texte saute alors aux yeux, tout en allégeant le contenu.

Troisième phase : l’organisation

La structuration des notes : efficace.

1. Ajoutez des mots-clefs (tags) permettant d’identifier et classer facilement chaque fiche.
2. Organisez les notes du sujet avec une Mind-map (carte euristique) grâce aux mot-clefs des fiches. Si le démarrage est trop confus, faites un premier tris en étalant les fichez sur le sol, ou utilisez des “post-it” de mot-clef à organiser sur un mur ou dans un logiciel (si vos fiches sont dans un logiciel, il doit gérer les tags et simuler les post-it).
3. Faite une fiche pour le sujet, en respectant les points déjà évoqués. A ce niveau, les mot-clefs doivent permettre une organisation d’ensemble suivant un critère qui vous convient : thème, époque, projet, cursus, etc.
4. Reprenez à l’étape deux tant que vous n’avez pas de “racine” commune à tous vos sujets : travail, études, projets, etc.

En complément à la prise de note

Si c’est possible, enregistrez. Premièrement, c’est toujours utile en cas de doute sur les notes, de passe trop rapide pour noter, mal prononcé ou expliqué. Deuxièmement, travailler ce filet de sécurité supprime le stress de la prise de notes et permet de ce concentrer sur le fond du propos.
Les options :

• Téléphone ou baladeur avec un bon micro externe.
• Dictaphone de nonne qualité.
• Enregistreur professionnel.

L’enregistreur professionnel est de loin la meilleur solution pour restituer un son clair et précis, indispensable dans des milieux un peu bruyants ou étendus (salle de cours, conférence, réunion, café…). En entrée de gamme la qualité est largement suffisante, pour un prix équivalent à un Dictaphone moyen. J’utilise la marque japonaise Zoom, de très bons produits à prix plancher.

De même, prenez les tableaux (en particulier les démonstrations mathématique), schémas, etc. en photo si c’est autorisé.